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Au sujet du roman :
L'enfant de Vinci
Monsieur Gonzague Saint Bris.
J’ai lu avec émotion votre livre, MERCI monsieur pour cette publication.
Comme si j’y étais, j’ai retrouvé à travers vos lignes les lieux magiques de mon imagination : J’ai vu les décors précieux des salons, les longs corridors, la belle cheminée d’où sortent les voix des anciens occupants du château… couleurs des boiseries, odeurs de la forêt, sensation exquise d’être en promenade au Clos Lucé et surtout rencontre avec vos personnages si présents.
Bien sûr, il y a votre oncle aventurier que j’ai beaucoup aimé mais page 282, Louise de Savoie, «la belle dame sans merci» se laisse aller à des confidences. Ses pensées intimes ne m’ont pas étonnée…
Sans doute êtes-vous , tout comme moi, admiratif de Louise, qui sans couronne , a su se faire une place au royaume de France et qui a donné et « fait » de son fils, un roi illustre.
Elle avait tout réussi, il lui manquait simplement auprès d’elle, ce génie italien qu’elle avait admiré et finalement aimé. Louise n’aimait pas la médiocrité.Alors, elle avait d'abord choisi un roi puis un illustre peintre. Si belle et si intelligente...régente du royaume de France, ne le méritait-elle pas ?
Léonard de Vinci vint en France pour elle et accepta par amour de faire les plans des châteaux de France qui devinrent des demeures royales incomparables.
Ces deux personnages exceptionnels étaient en symbiose...ils s'étaient bien trouvés et même si Léonard de Vinci était plus âgé que Louise, on sait bien qu'une femme peut tomber amoureuse d'un être d'exception, d'une personnalité rare...
Si un jour on découvre que Louise est bien le modèle du premier portrait de la Joconde (portrait disparu ou caché comme je le laisse entendre dans mon roman) vu à Amboise par Béatis en 1517 (secrétaire du Cardinal d’Aragon ),
on comprendra enfin pourquoi la Joconde a ce sourire ironique et mystérieux qui est aussi à mon avis, le sourire d'une maîtresse comblée !
Recevez, monsieur toute mon admiration pour votre livre qui nous révèle avec poésie tout l’amour que vous portez à vos terres et à votre sublime maison.
Soizic Rolland